On the road again…
Devinez où me mène ma nouvelle enquête ?
Ce samedi 16 mars, à La Closerie des Lilas, les éditions Pocket ont organisé un formidable petit déjeuner pour fêter la parution en poche d’Avec Toute Ma colère, mon livre sur les rapports explosifs de Nancy Cunard avec sa mère Lady Maud Cunard. Et elles avaient mis sur chaque table l’un de mes autres romans sur des personnages oubliés par l’Histoire.
La complicité avec mon éditrice Charlotte Lefèvre qui me bombardait de questions, l’enthousiasme des lectrices et des blogueuses, qui elles aussi m’interrogeaient avec curiosité et passion, ont fait de ces moments ensemble une vraie joie.
Quand on écrit des livres dans la solitude durant des années, on rêve sans cesse de ces partages, de ces échanges avec les lecteurs pour lesquels on tient absolument à raconter cette histoire.
…Et cette rencontre magique a été rendu possible, grâce à mes éditrices et à toutes leurs invitées !
Et comme si ce petit déjeuner ne suffisait pas, nous avons remis le couvert quelques soirs plus tard, le mardi 19 mars, au restaurant Les Ombres au sommet du Musée du Quai Branly, qui avait organisé une formidable exposition sur Nancy Cunard il y a 5 ans.
La rencontre avec des amis libraires et quelques journalistes, dans ce cadre inouï sur le fond d’une tour Eiffel étincelante, fut encore un moment magique !
En souvenir de cette soirée folle, bien digne de Nancy, mes éditrices m’ont donné le menu délicieux qu’elles avaient concocté !
Ohlala, comment raconter ces derniers 9 mois ? Le temps d’un bébé !
La vie a été intense, entre les présentations d’Avec toute ma colère paru chez Flammarion en mars 2018 et les salons du livre !
… Avec surtout les recherches et la pré-enquête pour mon prochain roman, qui m’entraîne aux quatre coins du monde… un travail au long cours, alors que la grande aventure de l’écriture n’a même pas encore commencé !
Mais j’adore mon sujet et les personnages de mon livre me passionnent.
Et puis, aujourd’hui — 7 mars —, mon dernier roman paraît en livre de poche chez Pocket !
Avec toute ma colère est pour une fois toute, toute, toute petite et ne pèse rien… un incroyable changement avec mes romans mastodontes !
(n’hésitez pas à cliquer sur les visuels pour lire !)
Période pour moi intense, en dépit de tous les longs week-ends…
Nancy Cunard, mon héroïne, semble être dans l’air du temps. Sa portrait par le sculpteur Brancusi s’est vendu chez Christie’s à New York pour plus de 70 millions de dollars : un record absolu pour Brancusi… quel dommage que ni elle ni moi n’ayons pu en profiter !
Et Nancy reste bien présente sur tous les fronts : Charlotte Casiraghi s’inspire de sa photo de Man Ray, avec sa collection de bracelets, pour créer sa propre ligne de joaillerie. Et les Éditions Place republient en fac-simile son chef-d’oeuvre introuvable : Negro.
Ce retour de Nancy sous les feux de la rampe m’enchante !
Chers amis,
Voici la première des cinq vidéos dans lesquelles je vous invite à partir sur les traces de Maud et Nancy Cunard durant les Années folles… j’y suis affreuse (bourrée de cortisone et malade comme un chien) mais j’espère vous avoir communiqué mon enthousiasme pour mes deux héroïnes !
Les images sont de « Ketchup Mayonnaise » au Bœuf sur le Toit : surréaliste mais dans le ton…
Voici le deuxième épisode où je vous raconte qui était Nancy Cunard, une femme dont j’ai adoré la liberté, l’intelligence et l’intégrité. Elle fut notamment la compagne d’Aragon…
Nous sommes toujours au Bœuf sur le Toit où se réunissaient toutes les avant-gardes des Années folles.
Voici donc l’épisode n°3 tourné au Le Dome, haut lieu du Montparnasse où se retouvèrent les écrivains et les artistes des années 20. Je vous y raconte les origines du duel à mort que se livrèrent Nancy et sa mère, Maud Cunard. Le drame s’explique peut-être par le passé romanesque de Maud…
Vous verrez derrière moi le décor où la mère et la fille dînèrent ensemble à Paris.
Dans cette vidéo, je vous raconte le making-of d’Avec toute ma colère qui vient de paraître chez Flammarion : vous savez combien mon travail est fondé sur une longue enquête. Voici donc son histoire !
Voici le dernier épisode vous racontant l’époque et les lieux où se joua la tragédie de ce duel à mort entre une mère et sa fille. Elles dansaient beaucoup, avaient le sens du Beau, s’intéressèrent à toutes les nouveautés, et devancèrent leur époque d’un siècle ! En les suivant pas à pas, j’ai découvert deux femmes qui nous ressemblent…
Ça y est, on y est !
Avec toute ma colère sort en librairie ce mercredi 21 mars.
Flammarion s’est toutefois débrouillé pour que le livre soit présent ce week-end au Salon LIVRE PARIS. Je l’y dédicace ce dimanche 18 mars, entre 14h30 et 15h30.
Le roman n’étant pas encore sorti officiellement, cette avant-première s’appelle, dans le jargon de l’édition, un « office percé »… drôle de nom.
Mais c’est formidable de pouvoir être présente sous le chapiteau de la Porte de Versailles, avec mes héroïnes Nancy et Maud Cunard.
Voici la photo du panneau Flammarion qu’un ami vient de m’envoyer.
Désormais Avec toute ma colère vit sa vie ! Un moment émouvant pour moi.
En ce 23 février, le miracle a eu lieu : mon livre est arrivé chez Flammarion ! Il s’intitule Avec toute ma colère, l’expression que mon héroïne utilisait pour conclure ses lettres à sa mère.
Le livre raconte leur histoire, celle de deux égéries qui influencèrent les plus grands hommes du vingtième siècle et qui osèrent tout… même se détester.
Elles s’appellent Lady Maud et Miss Nancy Cunard, héritières de la fortune de la Cunard Line, les paquebots transatlantiques.
Toutes deux vécurent leur existence — deux destins passionnants — à travers les affres de leur amour-haine.
Un conflit mère-fille à la fois tragique et banal, qu’elles poussèrent à son paroxysme jusqu’à en faire l’incarnation de la rivalité féminine et le stéréotype du carnage familial.
Mais qui fut la coupable ? Qui fut l’innocente ?
Entre deux agapes, j’ai passé les fêtes à corriger les premières épreuves de mon prochain roman. Mission accomplie ! Elles sont reparties chez Flammarion.
J’attends maintenant les secondes, avant de signer le « bon à tirer » pour une publication prévue le 21 mars 2018.
Ce sera après le Salon du Livre de Paris, mais nous aurons reçu quelques exemplaires, que je pourrai dédicacer pendant le Salon.
Cette période, où le roman n’est plus à moi mais n’existe pas encore, est un moment très particulier, où j’oscille entre le soulagement et l’angoisse.
Je devrais pourtant profiter de cette transition pour me libérer des deux héroïnes qui m’ont obsédée durant des années. Pas facile. Car tant que je n’aurais pas l’objet « livre » entre les mains, tout mon travail d’écriture reste virtuel.
Par ailleurs, bonne nouvelle : mon livre précédent, Moura, est en cours de traduction anglaise et paraîtra aux États-Unis chez Atria Books en 2018.
Une année intense en perspective !
Je photocopie en huit exemplaires le manuscrit que je viens de rendre à Flammarion, pour les donner à mes huit lecteurs-censeurs habituels. J’attends d’eux une sévérité exemplaire et beaucoup de courage… Pas facile de dire à un auteur qu’on n’est pas emballé par son texte, ou que des passages sont à couper ou à réécrire.
Je sais que mes amis sont assez intègres pour ne pas me cacher leur vérité. Et j’ai une totale confiance dans l’honnêteté de leur réaction.
N’empêche que l’attente est rude, et que je me retiens de les appeler pour vérifier que leur silence n’est pas dû à une désapprobation.
Période d’anxiété.
Et d’impatience à entendre les impressions de mes premiers lecteurs.
Mais bonne nouvelle ! Le recueil 13 à table ! au profit des Restos du Coeur paraît le 2 novembre. Le thème en est l’Amitié. La merveilleuse couverture de Sempé, que m’envoient les éditions Pocket, l’incarne magnifiquement. Cette année nous sommes quatorze à avoir participé à ce recueil qui va permettre de distribuer près de 3 millions de repas, comme l’année dernière (j’espère !).
Je considère cette participation littéraire à l’oeuvre de Coluche comme absolument nécessaire.
Que représente une semaine de mon temps dans une année, au regard des efforts incessants des autres bénévoles ? Et l’idée d’un recueil collectif auquel toute la chaîne de l’édition a collaboré, les éditeurs, les imprimeurs, les distributeurs, les représentants, les libraires… me touche.
Je ne peux attendre de lire les nouvelles des treize autres auteurs !
La période d’enfermement : nous y sommes. Un été de clôture…
Le monastère. Le couvent. La cellule. Tous ces mots dont mes amis se servent pour qualifier ma disparition.
J’écris en frénétique le livre que je dois rendre aux éditions Flammarion, après la rentrée littéraire du mois de septembre.
En vérité, je ne vois pas la couleur du jour et vis en autarcie avec mes deux personnages.
Miracle !
Je parviendrai à terminer le livre en temps et en heure, ric-rac, pour remettre le manuscrit à mon éditeur le mercredi 20 septembre. Bizarrement, je ne me sens pas soulagée par mon exploit. Reste maintenant à entendre les critiques, et à améliorer le texte jusqu’à en faire un très bon livre. La bataille n’est pas gagnée !
D’autres mois de travail acharné en perspective…