Le 9 avril, à Rennes, j’ai vécu une expérience inouïe en partageant la vie des journalistes de OUEST FRANCE. Ils m’ont montré toutes les arcanes de ce grand journal. J’ai pu visiter les rotatives et les entrepôts de papier. Je n’imaginais pas l’ampleur et la beauté de tels lieux.
En outre, la rencontre avec les lecteurs qui m’ont interrogée sur Je te vois reine des quatre parties du monde et avec les rédacteurs du journal, qui m’ont sollicitée pour commenter l’actualité, a puissamment excité mon intellect. Comme quoi, Isabel m’aura fait vivre de nouvelles expériences jusqu’au bout !
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3 avril, chez Sotheby’s à Paris
Ouh la la ! La période est intense.
Un superbe tableau d’Artemisia Gentileschi est en vente chez Sotheby’s, dont les directeurs m’ont demandé de faire une conférence dans leurs salons le 3 avril. Un moment pour moi très émouvant.
Au terme de toutes ces années où j’ai écrit six autres livres, j’ai retrouvé – complètement intacte – ma passion pour Artemisia. J’aurais cru que mes sentiments, mon admiration envers elle, se seraient un peu émoussés. Erreur ! En me replongeant dans mes notes pour préparer la conférence, en revivant mon aventure sur ses traces, la force et la beauté de la peinture d’Artemisia ont généré en moi le même enthousiasme.
Je signerai Je te vois reine des quatre parties du monde et tous mes ouvrages au Salon du Livre de la Porte de Versailles sur le stand des Editions Pocket ce dimanche 23 mars entre 15h et 16h. Venez si vous le pouvez après… ou avant d’avoir voté ! Je vous attends !
Fanny Stevenson et le Voleur d’éternité en un seul volume avec deux cahiers photos inédits : les carnets de mes enquêtes.
Dans quelques semaines, je dois commencer à écrire : après la liberté de l’enquête, l’enfermement !
Mais – formidable nouvelle ! – les éditions Pocket publient Je te vois reine des quatre parties du monde à la fin du mois. Et aussi tête-bêche dans le même volume Fanny Stevenson et le Voleur d’Éternité. Avec un cahier de photos inédit correspondant à mes carnets d’enquête pour les deux livres. L’ensemble sera en librairie le 3 avril. Youpiii !
Je me prépare à partir en Estonie… pendant la guerre de 14-18.
Voilà, une nouvelle période commence ! Je dois accepter d’oublier ma Doña Isabel que j’ai tant aimée, et la laisser vivre sa vie. Une autre aventure s’annonce, aux antipodes de l’Espagne et du Pérou…
J’ai une nouvelle idée en tête, un autre personnage dans le cœur, et une histoire à raconter, une aventure qui me tient et m’obsède, plus folle encore. Et avec elle, avec les années d’enquête et d’écriture en perspective, la solitude, les doutes, la peur, cette inquiétude de n’arriver jamais au port
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Tous ces sentiments d’angoisse et de d’exaltation, trop connus et jamais surmontés, qui recommencent à me tenailler…
Mais avant de larguer les amarres, de partir et de me répéter toute la journée : « tu n’as plus le choix, avance, nage… Ou coule »… Deux moments inattendus et merveilleux autour de Je te vois reine des quatre parties du Monde :
La remise du « Prix Historia » au Petit Palais pour le meilleur roman Historique de l’année 2013. Et celle du « Prix Marine et Océans », à l’école Militaire par les officiers de la Marine française.
Pour moi, deux grands moments car, durant l’écriture d’Isabel, il n’y avait pas eu un mot sur le papier, pas une ligne, pas une idée où je ne m’étais interrogée avec inquiétude : cette phrase est-elle juste historiquement ?
Les émotions de mes personnages sont-elles exactes, dans le contexte du XVIe siècle espagnol ?
Les amoureux de la mer, les navigateurs, les explorateurs, les aventuriers reconnaitront-ils leur propre quête dans les émotions d’Isabel ?
En ce 8 mars 2013, fête des femmes, mon livre sur l’héroïne qui m’obsède depuis presque quatre ans est né !
Le sentiment qui domine est la joie, bien sur. Et le soulagement. Jusqu’au dernier moment, je n’ai jamais été certaine que mon personnage verrait le jour.
Mais j’ai vu l’objet, je l’ai touché, j’en ai humé les pages et parcouru les lignes. Le bébé existe… Il s’appelle et parait le 20 mars chez Flammarion.