De nouveau plongée dans les aventures de mon personnage. Je suis au XVIe siècle en Espagne…

Merci d’être venus si nombreux à la signature au Musée Maillol. C’était formidable !

21 ET 24 MARS – Si vous le pouvez : venez me rejoindre cette semaine – autour d’Artemisia et de la magnifique exposition qui lui est consacrée : une mini conf et une séance de dédicaces – à la Librairie des Femmes, 35 rue Jacob, 75006 PARIS : le mercredi 21 Mars à 19h.

Ou bien le Samedi 24 Mars au Musée Maillol, 61 rue de Grenelle 75007 – où vous pourrez voir l’exposition et les plus belles oeuvres d’Artemisia –, le samedi 24 Mars entre 14H et 18H à la librairie du Musée.

Ou bien alors – qui sait ? – venez… aux deux !
Blague à part, je me réjouis de vous voir.

À Bientôt, peut-être !

Quelle période intense !

D’abord j’avais écrit ce mini-blog – religieusement – depuis le début de l’année. Et tout s’est effacé.

Ensuite je n’ai que des problèmes techniques. Problèmes d’ordinateur qui me rendent folle, mais aussi problèmes de portables, de voitures, de lave-linge. Mes amis me disent que, quand je m’enferme pour écrire, c’est à chaque fois pareil : la vie pratique déraille. Mais ils disent aussi que j’oublie à chaque fois combien toutes les machines me dévorent. Heureusement d’autres entreprises, qui, elles, n’ont rien à voir avec la mécanique, suivent leur cour…

L’exposition Artemisia au Musée Maillol se monte à cette heure : je crois qu’elle sera superbe. L’émotion pour moi est totale. J’avais tant rêvé, quand je faisais mes recherches dans les archives de Rome, de Naples ou de Florence, tant rêvé quand j’écrivais la biographie d’Artemisia en Italie, que le public français puisse un jour découvrir l’oeuvre de cette immense artiste. Mercredi 14 Mars, ce sera chose faite.

Pour le reste mon petit livre sur son parcours en image – Artemisia Gentileschi, ce qu’une femme sait faire – vient de sortir chez Gallimard, un Hors collection Découvertes qui je l’espère permettra à mes lecteurs qui n’habitent pas Paris de voir aussi son oeuvre !

Les éditions Robert Laffont et les éditions Pocket rééditent le livre avec une nouvelle couverture, un tableau qui se trouve à au musée. Le clou de l’exposition.

Je signerai ces ouvrages au Musée même le Samedi 24 MARS dans l’après-midi. Voilà les plans.

L’obsession reste le projet espagnol sur lequel je travaille jour et nuit.

Mais cela, c’est une autre histoire !

L’exposition sur Artemisia Gentileschi prend forme au Musée Maillol.  Elle aura lieu du 15 mars au 15 Juillet 2012.

En collaboration avec le Musée Maillol, je travaille à un essai dans le catalogue ainsi qu’ à l’écriture d’un « Hors Série Découvertes Gallimard » qui montrera les plus beaux tableaux d’Artemisia et racontera son parcours en images.
Pour moi, un vieux rêve. Très excitant !
L’obsession, qui m’a habitée si longtemps – montrer l’œuvre d’Artemisia, faire connaître en France le talent de cette artiste géniale  – va bientôt se réaliser.

Parallelement, je travaille à mon projet d’avenir : je suis jour et nuit en Amérique du Sud dans la tête .

Si je ne deviens pas complètement schizophrène, j’aurai de la chance !

Au terme d’un été de travail dans les archives et de voyages sur les traces de mes personnages, l’enquête du livre dont je rêve est bouclée.
Je reviens aujourd’hui d’un mois de recherches en Amérique du Sud, aveuglée d’images, ivre de sensations. Et lourdée d’une malle de livres et de masses de photocopies.

Résultat : mes excédents de bagages ont couté le prix du billet entre les deux continents.

Mais l’expérience fut intense et la récolte précieuse. Je dispose désormais des couleurs, des odeurs, des sons, et de tous les outils pour évoquer l’histoire…

Le temps de l’aventure, pour moi, s’achève.
Aujourd’hui Mardi 18 octobre, j’entre au couvent. Dieu sait dans quel état, et quand, j’en sortirai. Traduction : je commence à écrire.

Mercredi 15 Juin 2011 : rendez-vous à 19h à la Librairie l’Écume des Pages, 174 Boulevard St Germain, 75006 Paris (mitoyenne du café de Flore). J’y serai jusque environ 21h pour signer mon petit conte libertin qui vient de sortir, Les Menottes et le Radiateur, et mes deux derniers livres parus chez Plon, L’Excessive et Tout l’Honneur des Hommes.

Si vous préférez les Poches (eh, eh, moins chers !), Artemisia, Fanny Stevenson et mes autres portraits de femmes viennent de reparaître chez Pocket. Je vous les dédicacerai en même temps.

Vendredi 27 Mai 2011 à 22 H diffusion sur la chaîne Public Sénat, lors de l’émission Bibliothèque Medicis de Jean-Pierre Elkabbach d’une discussion autour du LIBERTINAGE .

Des Liaisons Dangereuses à l’Histoire du Porno aux Etats-Unis, en passant par Les Menottes et le Radiateur : qu’est-ce qu’un libertin  ? Quelle différence avec un roué ? Au XVIIIe Siècle ? Au XXIe ?
Très amusant.

Et pour moi :  un  vrai bon moment ( c’est rare le plaisir  sur un plateau !) avec un véritable échange entre les cinq interlocuteurs.

14 AVRIL : ça y est,  Les Menottes et le Radiateur sortent en librairie ! J’espère que ce petit « divertimento » va faire sourire mes lecteurs, assez peu habitués de ma part à ce genre de conte.
L’écrire m’avait beaucoup amusée !

1 Avril : Après ces cinq mois de recherches, austères et très intenses, dans les bibliothèques et les fonds d’archives de toute l’ Espagne, le déménagement de retour vers la France, avec mes cent kilos de livres et mes cinquante kilos de photocopies, a été rude !
Sans parler du problème de place pour ranger cette nouvelle enquête…
Où vais-je caser tout cela ?
Il  va falloir réorganiser toute la maison.

Mais aujourd’hui, premier avril, j’ai pu voir le premier exemplaire de ma petite fable libertine, un comte pour rire entre l’écriture de deux grands portraits.
Pour s’amuser un peu avec l’imagination des uns et des autres.

Les Editions Plon ont fait un objet que je trouve très joli !
Et même pour ce petit conte, je suis émue en touchant le livre, en respirant le parfum du papier. Les Menottes et le Radiateur sort le 14 avril comme prévu.

Je corrige les épreuves de mon petit livre qui doit sortir le 14 avril chez Plon, Les Menottes et  le radiateur : une liaison dangereuse.

Je m’étais amusée à écrire ce court récit, entre deux enquêtes et deux longs projets… Pour me changer des bibliothèques et des archives, pour rire et jouer un peu.
Surtout, surtout pour me prouver à moi-même que je ne m’étais laissée enfermer dans aucun genre littéraire et que je restais libre de ma plume et de mon imagination.
Trompe-l’oeil, malentendus, quiproquos : dans l’esprit des contes libertins du XVIIIe siècle, l’histoire se passe de nos jours à Rome, le grand théâtre des fausses apparences. Un lieu que j’ai bien connu et beaucoup aimé…

Parallèlement, je travaille toujours sur ce personnage du XVIe siècle qui me hante. Et je m’arrache les cheveux sur les documents originaux qui sont écrits dans une graphie impossible.
Mais tout est là, dans les documents.
Il suffit de chercher.

J’enquête sur un monde disparu et rassemble toutes les traces, tous les témoignages, tous les souvenirs d’un personnage qui  m’obsède. Immersion totale. Et doutes… Arriverai-je jamais à raconter cette histoire ?