ALEXANDRA LAPIERRE
Fanny_Stevenson
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Fanny Stevenson
alexandra lapierre Fanny Stevenson
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Quelques critiques


"Voilà un livre qui en contient dix, une vie qui en contient cent, à travers une femme insaisissable... Roman d'aventures, biographie fervente, charriant douleur et passion, ce livre fou est un morceau de bravoure. Et un monument élevé à une femme unique, hors du commun."
Gilles Pudlowski, Le Point

"Cette biographie est un exemple. Mieux : un miracle. À la puissance et à l'intelligence de l'évocation, Alexandra Lapierre ajoute la plus value de sa passion, intervient pour combler les vides ou discuter les incertitudes dans une prose superbe. Nulle these néo-féministe là dedans : c'est simplement d'un être exceptionnel qu'elle retrace avec feu et fougue la trajectoire. Pas plus que les anges, les meteors n'ont de sexe."
Christian Gonzales, Madame Figaro

"Alexandra Lapierre est l'auteur d'une biographie passionnée retraçant le destin romanesque d'une femme, qui, aimée comme nous rêvons toutes de l'être, vécut sous le signe de la passion (...) Un hymne à la vie et aux sentiments par l'auteur de L'Absent, un roman déjà très joli."
Marie-France

"Fanny Stevenson, femme moderne ? Peut-être. Si l'on entend par là qu'avant l'heure elle viola des interdits et s'accorda une liberté aujourd'hui normalisée. Femme mytique plutôt, pétrie de désir et d'acharnement, mue par une idée fixe : vivre. En tous lieux, à toute époque, vivre tous ses embrasements et toutes ses fidélités : telle fut Fanny Stevenson, de courage en folie et de désespoirs en insouciants élans. Telle nous la donne à découvrir Alexandra Lapierre, avec passion."
Laurence Vidal, Le Figaro Littéraire


Le making-of


Robert Louis Stevenson fut, de tout temps, mon auteur préféré. Depuis l'enfance, il m'apparaît sinon comme le maître – il eut sans doute détesté cela –, du moins celui qui ouvre tous les chemins.

À mes yeux, il incarne l'essence même de la vie : l'écriture ET l'aventure.

Au fil du temps, j'ai dévoré tous ses livres, et toutes leurs préfaces. Étrangement les commentateurs y parlaient tous de son épouse. Pas un article, une note, une conclusion qui n'évoquât l'influence de cette femme. Ils l'appelaient Fanny. Ou Fanny Vandegrift. Ou Fanny Osbourne. Ou Fanny Stevenson.

Ils s'accordaient pour dire que sans elle, l'œuvre eut été différente. Que l'oeuvre n'eut peut-être pas existé du tout.

Les uns la décrivaient comme une sainte, une muse, une madone. Les autres comme une castratrice, une emmerdeuse, une "salope"...

Ma curiosité pour ce qui touchait à Stevenson m'invita à aller voir... Le peu que je découvris me parut infiniment plus intéressant que les stéréotypes dont tout le monde s'accommodait.
Bien avant de rencontrer Stevenson, Fanny avait déjà vécu mille vies.

Mariée une première fois, elle avait été l'épouse du "lonesome cowboy" de la légende américaine. Mais en parlant de western et de légende américaine, elle-même –au contraire de l'épouse ou de la maîtresse d'école, ou de la danseuse de saloon- avait été chercheuse d'or dans les déserts du Nevada.

Seule femme parmi des milliers et des milliers d'hommes.

Elle avait ensuite appartenu à la première communauté d'art à San Francisco, quand la ville était encore la proie des spéculateurs. Et aussi l'une des premières femmes artistes à venir étudier la peinture à Barbizon. Américaine et sans un sou, dans le Paris des Impressionnistes.
Mère de trois enfants, qu'elle adorait et qu'elle éduquait seule.

Amante enfin, puisqu'elle allait rencontrer au printemps 1876 le très jeune homme qui deviendrait l'amour de sa vie. Il avait onze ans de moins qu'elle. Il souffrait des poumons. Tout le monde pensait qu'il allait mourir demain. Il n'avait encore rien écrit de notable.

Entre ces deux êtres que tout séparait – elle était américaine, chargée de famille, elle avait quarante ans et pas d'argent, elle fumait, portait les cheveux courts et se passait de corset ; il était le fils unique d'austères bourgeois de l'époque victorienne –, la passion explosa. Plus forte que la maladie et la mort.

Ca y est, je suis prise : Fanny – ses contradictions, ses doutes, ses peurs, sa soif de vivre, sa confiance absolue dans le génie de son amant, et sa quête de la beauté qui va lui permettre de transcender ses propres aspirations artistiques pour les mettre au service d'une force créatrice supérieure à la sienne –, ce personnage m'habite tout entière.

Elle a tout osé. Elle a pris le risque de vivre. Je peux tenter de la suivre sur certains de ses cheminements.

Je pars chercher sa trace dans les archives de l'Indiana aux États-Unis. Je loue une voiture pour parcourir les routes interminables dans les déserts qu'elle traversa en diligence... Je me perds sur ses pas dans les villes fantômes de Californie. Avant d'aller voir ce qu'elle a vu dans les mers du Sud, et de faire escale dans la maison qu'elle a construite aux Samoas. Non sans être passée par l'auberge de Grez-sur-Loing à quelques kilomètres de Paris, où elle rencontra Stevenson.

J'écris le jour, de sept heures à dix-neuf heures. Et la nuit, je rêve qu'elle me téléphone, mais que je n'entends absolument rien de ce qu'elle me dit. Je me réveille en larmes, criant : "Je t'en supplie, parle plus fort !"

Mon aventure à ses côtés durera quatre années, où se combineront l'aventure ET l'écriture. Une enquête qui me conduira au fond des jardins qu'elle a plantés et qui, plus d'un siècle après sa disparition, continuent de croître et de foisonner.



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Critiques

 
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