Australie, 1901 : Miles Franklin, vingt ans, fille de fermiers du bush, parvient contre vents et marées à faire publier son premier roman, un texte remarquable d’insolence et de fougue, qui connaît un immense succès dans le monde anglo-saxon. Alors qu’elle cherche à garder l’anonymat sous un pseudonyme masculin, son identité est révélée et les préjugés misogynes de son époque la heurtent au plus profond. C’est seule et sans le sou qu’elle s’embarque pour l’Amérique, où l’attend une vie de luttes au service des plus faibles et d’engagements féministes. Elle y noue mille amitiés avec des personnalités d’une stupéfiante modernité, et des amours tourmentés.
Mais jamais Miles Franklin n’abandonne sa passion d’écrire ni ne renonce à ses rêves de gloire.
Folle d'une liberté durement conquise, guidée par sa générosité et son sens de l’humour, elle connaîtra de multiples aventures à travers l’Europe, avant de retrou-ver sa terre natale et de tenir une formidable revanche, en jouant un dernier tour aux critiques qui disaient sa verve tarie et son génie disparu. Miles Franklin est aujourd’hui l’écrivaine la plus célèbre des Antipodes. Durant ses quatre ans d’enquête, Alexandra Lapierre l’a suivie sur tous les théâtres de son exceptionnel destin.
Alexandra Lapierre est connue pour le sérieux de ses recherches et le souffle de son écriture. Elle s’attache à mettre en lumière les prodigieuses aventures de femmes oubliées par l’Histoire. Elle est notamment l’auteur de Fanny Stevenson, Grand Prix des Lectrices de Elle ; d’Artemisia, Prix du XVIIe siècle ; de Je te vois reine des quatre parties du monde, Prix Historia du roman historique ; de Moura, Grand Prix de l’Héroïne Madame Figaro ; et de Belle Greene, Prix Roland-de-Jouvenel de l’Académie française. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de pays.
Comment vous êtes-vous lancée sur la piste de Miles Franklin ?
Il y a un sujet qui me tient à cœur et que je n’ai jamais osé traiter : l’écriture. Et s’il y a un pays qui me fait rêver, c’est l’Australie. J’ai donc lu au hasard, par pure curiosité, les romanciers des Antipodes… Et je suis tombée sur un texte du début du XXe siècle qui m’a emballée. La voix d’une jeune femme de vingt ans, d’une flamme, d’une audace et d’une modernité saisissantes : Miles Franklin. Je n’en avais jamais entendu parler et ce que j’ai découvert m’a fascinée.
Pourquoi ? Parce qu’elle vient de loin dans l’espace et le temps, et qu’elle nous semble cependant incroyablement familière, à la fois en tant que femme et écrivaine ?
Oui ! Comme Françoise Sagan, Miles Franklin a connu la gloire avec son tout premier roman, intitulé avec une ironie totale Ma brillante carrière. C’était en 1901. Comme Françoise Sagan, la presse l’a baptisée le « charmant petit monstre » et, comme elle, cette gloire précoce l’a marquée. Quelques années plus tard, Miles a eu le courage et le culot d’entreprendre à Sydney une enquête sur les conditions de travail des femmes les plus démunies. Elle se place comme bonne à tout faire sous un nom d’emprunt pendant un an, pour raconter de l’intérieur ce qu’elle a vu, entendu et senti dans les maisons de maître. Ce faisant, elle invente une nouvelle forme de journalisme, un siècle avant Florence Aubenas. Trente ans après, elle fait un gigantesque pied de nez au milieu littéraire qui la disait finie, en se réinventant sous l’apparence d’un double fictif – comme Romain Gary. Une mystification qui enchaîne les triomphes : « Émile Ajar » avant la lettre.
Miles a fait de l’engagement social le motif principal de sa vie, jusqu’à l’appliquer à son rapport à la création littéraire ?
Elle a toujours défendu les plus faibles, elle a même organisé à Chicago les tous premiers syndicats d’ouvrières. Mais, pour elle, Miles n’a jamais su négocier équitablement ses contrats. Le manque d’argent et de temps lui ont coûté si cher qu’elle a rêvé d’épargner aux futurs écrivains les tourments qui l’ont minée. Elle s’est donc privée afin d’utiliser les droits d’auteur que lui rapportaient ses best-sellers publiés sous un mystérieux pseudonyme… pour créer un prix littéraire qui leur permettrait, à eux, de jouir de la paix nécessaire à l’élaboration de leur œuvre. Ce prix, remis chaque année depuis près de soixante-dix ans, est aujourd’hui le mieux doté et le plus prestigieux du Commonwealth. Miles Franklin est l’écrivaine par excellence, avec tous les heurs et malheurs de la création, du succès, de l’échec et de la survie. Elle reste à ce jour la fondatrice de la littérature australienne. Et, humainement, la femme la plus magnifique que j’aie jamais rencontrée.
"Belle Greene, Alexandra Lapierre’s new character, is a true marvel !"
Paris Diary by Laure, du 17 janvier 2021
"Alexandra Lapierre brosse le portrait lumineux et sensible d’une femme extraordinaire dans l’Amerique de tous les tabous et donc de toutes les transgressions"
Point de vue, Joelle Chevé, du 20 janvier 2021
"Érudite, piquante, mondaine, elle cachait un incroyable secret (…) On conseillera à chacun de découvrir la vie, racontée tambour battant par Alexandra Lapierre, de l’une des premières femmes du XXe siècle à avoir eu la folie, et surtout le courage, de choisir son destin."
Elle, Alix Girod de l’Ain, du 20 janvier 2021
"C’est le destin hors-normes de cette femme en avance sur son temps que nous raconte Alexandra Lapierre, sur un rythme haletant… Et avec le bonheur d’écriture qu’on lui connait !"
Le Service Littéraire, Pierre Cornut-Gentille, février 2021
"Alexandra Lapierre aime les personnages extraordinaires : avec Belle Greene, elle a trouvé une héroïne à sa mesure. À travers ce destin exceptionnel, elle raconte un fragment d'Amérique et une femme flamboyante."
Le Matin Dimanche, Pascale Frey, du 31 janvier 2021
"Ce beau récit plein de fièvre et de colère joue la carte d’une femme indomptable, dont la devise me plaît : Je ne vous appartiens pas !"
Version Femina, Dominique Bona de l’Académie française, du 07 février 2021
"Ce roman trépidant est un monument à la gloire d’une audacieuse à qui la chance a souri."
L'OBS, Claire Julliard, du 25 février 2021
"Alexandra Lapierre livre ici un portrait de femme exaltant. Belle incarne tous les combats d’aujourd’hui ! "
France Dimanche, Amélie Descroix, du 26 février 2021
"Un roman fascinant, émouvant, passionnant, remarquablement écrit !"
Pleine Vie, mars-avril 2021
"Avec l'histoire de cette vie hors du commun, Alexandra Lapierre tire à nouveau de l'oubli le destin d'une femme exceptionnelle... Un bijou !"
Le Rotary Mag, Coline Bouvart, avril 2021
"Une ode au courage et à la liberté"
Prima, Eliane Girard, avril-mai 2021
"Pas besoin d'inventer pour écrire un grand roman (...) À la fois une histoire psychologique, d'une profondeur inouïe ; et le récit d'une passion pour les livres rares. Après Fanny Stevenson, Artemisia et Moura, Alexandra Lapierre nous brosse à nouveau le portrait d'une femme d'exception. C'est une formidable conteuse d'histoires vraies !"
Le Figaro Littéraire, Mohamed Aïssaoui, du 15 avril 2021
"Gaumont US acquiert les droits deBelle Greene"
Le Film français, Sarah Drouhaud, du 29 septembre 2021
"Alexandra Lapierre nous fait revivre un drame intérieur tiré d’une histoire vraie, qui interroge les tréfonds de l’âme humaine (…) Une lecture émouvante et passionnante, pleine de verve et de réalisme, mais surtout une leçon de courage !"
Historia, Farid Ameur, du 17 décembre 2021
"Ce roman est formidable !"
Historiquement vôtre, Stéphane Bern, du 25 janvier 2021
"Un ouvrage magnifique !"
Radio classique, Franck Ferrand raconte..., du 29 janvier 2021
"Alexandra Lapierre a, une fois de plus, le talent de nous faire découvrir l'exceptionnel destin d'une femme oubliée ou méconnue !"
RTL les livres ont la parole, Bernard Lehut, du 31 janvier 2021